Je suis sincèrement écoeurée de voir des gens prétendre être conscients de la crise mondiale des perroquets tout en continuant de soutenir ou tolérer la reproduction en captivité. C’est quoi qu’il reste à expliquer, sérieusement?
Il y a une SURPOPULATION mondiale de perroquets en captivité.
Les refuges débordent.
Des milliers d’oiseaux sont négligés, abandonnés, traumatisés chaque année.
Et pendant ce temps-là, on continue de justifier l’élevage parce que "celui-là, il est bien traité", ou parce qu’on veut "vivre l’expérience d’un bébé perroquet". Franchement, à quel moment la cupidité, l’ignorance et l’ego vont enfin laisser place à un peu de cohérence et de conscience?
Les faits sont là :
Selon l’IAPP (2022), plus de 75 % des perroquets en captivité changent de foyer au moins une fois au cours de leur vie.
Jusqu’à 40 % développent des comportements autodestructeurs : arrachement de plumes, apathie, agressivité…
L’espérance de vie moyenne est réduite de moitié en captivité, comparativement à leur espérance naturelle en milieu sauvage.
One Earth Conservation estime que des centaines de milliers de perroquets issus du commerce légal et illégal finissent dans des conditions de vie inacceptables, et les adoptions responsables ne suffisent plus à éponger les abandons.
Alors continuez, oui. Continuez de faire naître des êtres sensibles condamnés à souffrir, à errer de maison en maison.
Continuez de nourrir ce système hypocrite en vous faisant croire que vous êtes différents
Spoiler alert : vous faites pleinement partie du problème.
C’est pas radical, c’est factuel.
Si vous refusez de regarder la réalité en face, alors ne venez pas faire semblant de militer "pour le bien-être des perroquets".
Parce que vous ne les aidez pas. Vous les condamnez.
© Catherine Baribeau – Le Perroquet Informateur